Écologie

Le bois et le feu

Le bois, et plus particulièrement dans notre cas, le pin d´Oregon, montre une grande résistance face à l´incendie. En comparaison avec d´autres matériaux traditionnels tels que l´acier, le béton ou le parpaing, le bois lamellé-collé présente un avantage considérable en cas d´incendie, en résistant efficacement à des températures élevées sur des temps prolongés.

Lors de sa combustion, une couche de carbone se forme à sa surface qui va jouer un rôle protecteur en isolant le bois non brûlé de la chaleur des flammes. Sa conductivité thermique est faible, contrairement à l’acier par exemple, produisant une perte de résistance totale moins importante sous l’effet de la chaleur.

Pour ses excellentes performances et une bonne réaction à l´eau durant un incendie, les structures en bois sont fortement recommandées par les services anti-incendie. De nombreux pays du continent européen recommandent que les édifices publics soient faits de bois.

Humidité et oxydation Rupture par oxydation Salpêtre en façade

Le bois, l´humidité et les produits chimiques

Le bois est un matériau en équilibre et ne réagit pas aux changements de son environnement ni aux attaques des agents oxydants ou réducteurs.

Pour ces raisons, les techniciens concluent que les structures en bois massif sont idéales pour les constructions en zones à risques : corrosion, salpêtre ou humidité, comme par exemple les édifications en zones côtières.

Le bois est résistant à la majorité des acides et agents corrosifs.

Le caractère noble et chaleureux du bois est une valeur ajoutée à tous les avantages précédemment exposés.